dessert creme blanc Les desserts : un casse-tête?

Peut-on servir des desserts aux repas des enfants? Si oui quel dessert et à quelle fréquence? En tant que responsables de l’alimentation des enfants, on a à cœur de servir de bons repas équilibrés, nutritifs et appréciés des enfants qui se feront dans la bonne humeur, l’acquisition de saines habitudes alimentaires, tout en développant de bons comportements à table et face à la nourriture en général.

Doit-on interdire le dessert?

On a tous entendu quelque part : « Mange sinon tu seras privé de dessert! »  Ce temps est vraiment révolu et le dessert ne devrait jamais faire partie d’une négociation, d’un chantage ni être une forme de récompense. Manger est un besoin et non une punition. Si le dessert est prévu au menu, chaque enfant doit y avoir droit, qu’il ait fini son assiette ou non. D’ailleurs, en France, on dit toujours de garder une petite place pour le fromage! En d’autres termes, cela veut dire d’écouter sa faim… et ne pas dépasser les limites de son appétit.

Mais qu’est-ce qu’un dessert au fait?

Le dictionnaire Petit Robert nous dit : « dernier service d’un repas comportant fromages, pâtisserie, fruits ». Le dessert est souvent la touche sucrée qui termine un repas, il en souligne la fin.

Alors quel dessert offrir au quotidien?

Le dessert est le deuxième plat du repas. Il est composé d’aliments importants à l’équilibre alimentaire et complète les portions servies dans l’assiette principale. Un fruit frais est le plus simple et le plus rapide à préparer. Dans une journée de garde, un enfant devrait consommer entre 2 et 3 portions* de légumes et fruits. Un complément de fruit servi en fin de repas permet bien souvent d’atteindre cet objectif. Avec les fruits frais, on peut se servir des fruits surgelés et des fruits en conserve pour réaliser des salades de fruits maison, des compotes, des granités ou encore des bâtonnets glacés aux fruits. On peut également offrir un mélange de fruits et de produits laitiers comme des yogourts avec des morceaux de fruits, un smoothy maison, une trempette au yogourt pour fruits, des cubes de fromage et de fruits ou encore un dessert au lait maison (blanc-manger) à la vanille au coulis de fruits. Selon le besoin de compléter la part des produits céréaliers du dîner ou de la journée, on peut également servir une croustade de grains entiers sur une portion généreuse de fruits et même des carrés aux fruits en revisitant les quantités de sucre et de gras de la recette traditionnelle du carré aux dattes comme le propose la recette de carrés aux petits fruits. Cette approche est d’ailleurs conseillée pour les biscuits, muffins, pains et barre de céréales maison qui seraient servis en collation.

Et quel dessert offrir à l’occasion?

Le dessert est aussi un symbole de fête, de réunion de famille et d’amitié. Il est associé aux traditions et aux célébrations qui rythment nos saisons : bonhomme pain d’épices de Noël, la cabane à sucre, le gâteau d’anniversaire, le temps des fraises puis des pommes, etc. Il est important de souligner ces occasions et d’en profiter pour en faire une activité éducative. C’est une façon de transmettre notre culture culinaire.

Équilibre dans les choix!

Le dessert fait partie d’une alimentation saine. Il y a des desserts quotidiens et des desserts d’occasion. C’est une question de fréquence et de quantité. Enfin, en sachant que le dessert revient repas après repas, les enfants auront plus de chance d’être aptes à écouter leurs signaux de faim et de satiété. Ils seront capables de refuser le dessert lorsqu’ils seront rassasiés ou de le consommer lorsqu’ils auront vraiment encore faim.  * Les portions du Guide alimentaire canadien.

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